Débrayage chez l’entreprise Vetropack SA

Le personnel de Vetropack « en grève » avec une secrétaire syndicale d'Unia
Le personnel de Vetropack en débrayage tant que la direction ne répond pas (Photo: Olivier Vogelsang, L'Evénement syndical)
Le fabricant de bouteilles en verre Vetropack a annoncé le 7 mars la fermeture de son site de Saint-Prex (VD). Les collaborateurs de Vetropack poursuivent leur lutte pour le plan social et le maintien des emplois industriels. Ils ont cessé le travail depuis le matin du 24 mai.

Vetropack prévoit de fermer son usine de Saint-Prex en juillet 2024, ce qui pourrait entraîner la suppression de 175 emplois. Depuis l'annonce de cette fermeture, le personnel de Vetropack s'oppose à la fermeture du site de Saint-Prex.

Revendications du personnel

A l’issue d’une assemblée tenue hier, le personnel a réitéré hier ses demandes légitimes:

  • L’ouverture de véritables négociations avec la délégation syndicale, et en concertation avec l’ensemble du personnel, comme l’exige la convention collective de travail Vetropack SA et son application constante jusqu’ici.
  • Aucun licenciement avant la fin des négociations et la signature du plan social. Car les salarié-e-s doivent pouvoir connaître l’ensemble des prestations du plan avant de devoir aller s’inscrire à l’Office régional de placement (ORP).
  • Le maintien d’emplois industriels sur le site de Saint-Prex.

Fermeture patronale

En l’état, l’entreprise refuse tout report de plus de la moitié des licenciements au-delà du 28 mai, délai fixé unilatéralement par la direction de Vetropack. En parallèle, l’entreprise n’a toujours pas clarifié sa volonté de négocier un plan social à part entière, annonce des prestations devant ses travailleurs puis revient dessus une semaine plus tard, puis enfin refuse toute consultation du personnel au cours de la procédure.

Débrayage déclenché

Le personnel a décidé de reprendre le travail ordinaire qu’une fois que ses 3 demandes seront exaucées. Dans l’intervalle, le personnel se réunit en assemblées et sera en débrayage pour discuter de son plan social. Les syndicats Unia et Syna soutiennent ce travail et ces actions conformément au vote général effectué hier. Des mesures de sécurité sont prises par les travailleurs-ses pour assurer la sécurité des installations.