1er Mai 2018
Qu’est-ce qui fait partie de la Constitution depuis plus de 30 ans, mais qui ne serait réalisé au rythme actuel que dans plus de 60 ans? L’égalité salariale entre hommes et femmes!
En 2018, à travail égal, les femmes gagnent toujours en moyenne 20% de moins que leurs collègues masculins. Cette inégalité crasse ne concerne pas que leurs salaires directs: elle se répercute sur leurs ménages et sur leurs retraites. Les déclarations de bonne volonté ne suffisent plus: il est temps de passer à des contrôles et des sanctions!
Des raisons suffisantes pour en faire le thème principale du 1er Mai 2018. Dans toute la Suisse, nous disons: Égalité salariale, point final!
Intervention de Vania Alleva, présidente d'Unia
«Égalité salariale. Point final! L’heure est au choix entre la solidarité et la fracture sociale.» Intervention à Zurich le 1er mai 2018
Nico Lutz, membre du comité directeur d’Unia, secteur de la construction
Pour des conventions collectives de travail avec plus de protection!
«Cette année, d'importantes conventions collectives arrivent à échéance et des négociations difficiles s’annoncent. Dans la construction, la Société suisse des entrepreneurs attaque frontalement la convention collective de travail et la retraite à 60 ans. Les entrepreneurs veulent réduire les salaires des travailleurs âgés, détériorer la protection contre le licenciement et augmenter l’horaire de travail jusqu'à 50 heures par semaine. Pire encore: ils veulent détruire la retraite à 60 ans. Quiconque attaque la CCT et la retraite à 60 ans porte atteinte à la dignité des travailleurs de la construction ! Mais les ouvriers de la construction ont prouvé par le passé qu‘ils sont prêts à se battre pour leur dignité et leurs droits. Si la Société suisse des entrepreneurs ne vient pas enfin à la table des négociations et n'offre pas de solutions significatives, il y aura un automne très chaud sur les chantiers».
Citation tirée de l'intervention du 1er mai 2018 à Fribourg