Le Grand Conseil reçoit la monnaie de sa pièce sur une des premières décisions qu’il a prises depuis le début de la pandémie de coronavirus : malgré l'engagement extraordinaire du personnel de vente lors du semi-confinement au printemps, le parlement cantonal bernois a décidé en juin 2020 de le faire travailler deux dimanches de plus, à savoir quatre au lieu de deux. Le parlement a de fait cédé au lobby de la grande distribution.
Malgré les difficultés liées au coronavirus, les syndicats et les partis politiques ont recueilli plus de 20 000 signatures en seulement trois mois (17 842 signatures certifiées) contre l’extension du travail du dimanche dans le canton de Berne. Elles ont été déposées aujourd'hui à la chancellerie. Ce résultat est écrasant compte tenu que 10 000 signatures sont requises pour qu’un référendum aboutisse. Il renforce les employé-e-s du commerce de détail dans leur lutte contre le travail du dimanche et constitue un très bon point de départ pour la votation de l'année prochaine.
L’Union syndicale du canton de Berne et les quatre régions d’Unia actives dans le canton de Berne ont organisé la campagne de récolte de signatures. Ce sont elles qui ont assumé la majeure partie de la récolte de signatures.