Le meilleur moyen de lutter contre le coronavirus reste l’application des mesures de protection de base (lavage et désinfection des mains, hygiène des lieux communs, respect de la distance, port du masque). Cela reste valable aussi bien dans la vie privée que dans le monde du travail.
Nombre de concepts de sécurité pour les branches et les entreprises ont été élaborés avec le concours des syndicats. Ils ont prouvé leur efficacité là où ils sont vraiment appliqués.
C’est justement là le problème. Avec la réduction de la première vague du coronavirus durant l’été, la mise en œuvre de ces concepts de protection a été négligée dans de plus en plus d’entreprises ainsi que sur les chantiers.
Car cela coûte du temps, des efforts et de l’argent ; que ce soit le nettoyage quotidien des toilettes, le respect des distances de sécurité, l’organisation des pauses, la réorganisation des équipes, le contrôle des flux de clients, le travail à domicile pour les groupes à risque.
Si les entreprises tardent aujourd’hui à appliquer les mesures de protection efficaces contre le coronavirus, le risque augmentera demain que seul un «lockdown» puisse empêcher un effondrement du système de santé.
Face à cette situation, le comité central du syndicat Unia réuni ce matin demandes aux autorités :
Dans cette situation particulière, les employeurs ont davantage de responsabilités à l’égard de leurs employé-e-s. Ceux-ci ont droit à une protection adéquate, spécialement celles et ceux appartenant à des groupes à risque. Cela concerne aussi les femmes enceintes, étant donné qu’elles en font désormais partie.
Si cela ne peut pas être garanti, et si le travail sur place ou à domicile est impossible, alors ces personnes doivent être libérées du travail avec leur salaire complet jusqu’à ce que la vague actuelle d’infections se soit calmée.