ABB veut délocaliser une partie de sa production de Genève en Pologne. Après six jours de consultation collective, le personnel avait remis en décembre 2017 ses propositions pour le sauvetage des postes.
Pas de licenciements en 2018
Une partie des propositions ont été reprises. Sous la pression du personnel, ABB Sécheron a différé de 24 mois la délocalisation. Autrement dit, il n’y aura aucun licenciement en 2018, contrairement à ce qui était initialement prévu. L’entreprise s’est aussi engagée à créer de nouveaux emplois.
Trop de questions sans réponse
Dans l'ensemble cependant, les réponses d’ABB restent bien en deçà des attentes des employé-e-s. Leurs propositions de grande qualité ont montré comment la délocalisation peut se faire sans licenciement. ABB veut néanmoins supprimer au moins 85 emplois.
De vagues perspectives
D’autres questions centrales restent en suspens. Les explications d’ABB sur les mesures de formation continue et de reconversion professionnelle sont formulées de manière trop vague pour donner aux personnes concernées de réelles perspectives de retour à l’emploi.
De nouvelles négociations sont nécessaires
Le personnel et Unia continueront à s’engager pour qu’un maximum d’emplois soient préservés, et avec eux un savoir-faire précieux. Le personnel examinera attentivement les propositions et adoptera les points qui demandent de nouvelles négociations.