Le projet de loi du Conseil fédéral propose que tous les quatre ans les entreprises engagent une analyse interne de leurs salaires et qu’un organe de contrôle externe en vérifie la correcte exécution. C’est encore insuffisant puisque le Conseil fédéral n’exige pas que cette analyse soit rendue publique dans l’entreprise. Autrement dit, les femmes ignorent ce qu’il en est. Il n’exige pas non plus que les salaires soient adaptés en cas de constat de discrimination.
Il faut aller jusqu’au bout
Nous ne nous contenterons pas de demi-mesures. Les femmes veulent une loi sur l’égalité digne de ce nom. Dans sa réponse à la consultation fédérale, Unia réclame :
Sur la Place fédérale
Le syndicat Unia a remis aujourd’hui sa réponse à la consultation, accompagnée de centaines de signatures d’hommes et de femmes qui soutiennent les mesures permettant d’obtenir enfin la parité des salaires. Par marquer leur mécontentement, les femmes d’Unia ont inscrit sur le sol de la Place fédérale, en lettres fuchsia géantes, «Egalité salariale maintenant - Pas de demi-mesures».