7. Migration

Les personnes migrantes accomplissent une grande part du travail dans bien des secteurs, de la construction à l'industrie, en passant par l'hôtellerie-restauration, les soins et les métiers de l'informatique. Elles ont largement participé au développement de la Suisse moderne, amènent un apport culturel riche et contribuent tant par les impôts que par les assurances sociales à la sécurité sociale.

Pourtant, elles ne jouissent pas des mêmes droits. Au lieu de leur exprimer de la reconnaissance, on leur inflige le rejet, voire du racisme pur et simple. Car la droite veut diviser les salarié-e-s: entre les Suisses et les étrangers, désirables et indésirables. C'est pourquoi elle attaque la libre circulation des personnes pour les travailleurs et travailleuses de l'Union européenne. C'est pourquoi elle pousse les migrant-e-s de pays tiers vers des emplois précaires ou dans l'illégalité. Et les employeurs en profitent.

• La boussole qui nous guide reste: «Des droits des salarié-e-s forts: les mêmes pour toutes et tous!» Toute discrimination entraîne une pression sur les salaires pour tous les travailleurs et travailleuses. Nous ne nous laissons pas diviser. Nous renforçons le droit d'établissement et le droit du travail.
   
• La diversité nous rend forts, l'égalité nous rend plus forts. C'est pourquoi nous nous battons pour un droit de la nationalité moderne, pour la régularisation des personnes sans statut de séjour régulier et contre les discriminations.
   
• Nous sommes unis contre le racisme et la xénophobie: au quotidien, au travail et en politique.
   
• Nous disons: la migration fait partie de nous. La migration signifie la liberté de vivre et de travailler où l'on veut, avec ses proches. Nous veillons à ce que tout le monde puisse prendre part à la vie sociale, économique et politique.
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  Nous sommes solidaires avec les personnes qui fuient leur pays, quelle que soit leur origine. Nous soutenons clairement le droit d’asile. Les réfugié-e-s ne doivent pas être mis en concurrence.