Nouvelle CCT chez Coop: une lutte commune, une force commune

La nouvelle CCT chez Coop améliore considérablement le temps de travail journalier. À l’avenir, il doit se situer dans un intervalle de 12 heures, pauses et travail supplémentaire compris. Cela signifie des journées de travail plus courtes et plus de temps de repos. Auparavant, le temps de travail pouvait aller jusqu’à 14 heures. 

En plus du temps de travail, d’autres améliorations importantes ont été apportées:

• Des salaires plus élevés 
  Salaire minimum sans formation dans le commerce de détail: 4300 francs
  Salaire de référence après une formation initiale de deux ans: 4400 francs
  Salaire de référence après une formation initiale de trois ans: 4500 francs
  Salaire de référence après une formation initiale de quatre ans: 4700 francs
  
  L’augmentation annuelle des salaires effectifs s’applique désormais aussi systématiquement aux employé-e-s rémunérés à l’heure.
   
• Un congé parental
  20 jours de congé pour l’autre parent (anciennement congé de paternité)
  20 jours de congé d’adoption
   
• Une réglementation plus favorable que la loi et le paiement intégral du salaire en cas de prise en charge d’un enfant gravement atteint dans sa santé.
   
• Une garde externe des enfants: soutien pour les employé-e-s avec un salaire mensuel jusqu’à 5300 francs (jusqu’ici: 4800 francs).
   
• Un congé de jeunesse: les apprenti-e-s obtiennent désormais deux semaines de congé de jeunesse avec paiement intégral de leur salaire.

Les membres d’Unia chez Coop saluent la nouvelle CCT. Un bon résultat de négociations ne tombe pas du ciel. Pour cela, il faut de la persévérance, des revendications claires et surtout des membres syndiqués engagés.

Un succès collectif

«La nouvelle CCT chez Coop est un succès que nous avons remporté ensemble. Les membres d’Unia ont participé dès le début et soutenu la campagne. Sans leur engagement, cet accord n’aurait pas été possible», explique Leena Schmitter, co-responsable des négociations chez Unia.

La CCT Coop constitue la base pour les conditions de travail et de salaire d’environ 38 000 salarié-e-s. Unia et les autres partenaires sociaux la renégocient régulièrement.

«C’est une bonne CCT pour le commerce de détail, à condition que tous les employé-e-s et leurs supérieur-e-s la connaissent et l’appliquent correctement. Unia et ses membres s’engageront dans ce sens ces prochaines années», rappelle Anne Rubin, co-responsable des négociations chez Unia. 

Des négociations salariales sans résultat

Lors des négociations salariales de cette année, Unia a demandé une augmentation générale de salaire pour que tout le monde en profite. Coop a refusé et opte pour des augmentations individuelles. Les membres d’Unia ont considéré cela comme injuste et non solidaire, raison pour laquelle aucun accord n’a été trouvé.