«Le Conseil fédéral attend des entreprises appartenant à la Confédération et de leurs partenaires qu’ils se conforment aux prescriptions légales», souligne-t-il dans sa réponse à la question d’une conseillère nationale. Pour les syndicats Unia, SEV et syndicom, toute coopération avec Uber doit donc cesser, car le service de transport américain ne respecte pas les lois suisses.
Violations systématiques des lois
Le modèle d’affaires d’Uber repose sur le dumping salarial et le contournement des lois. Bien que la Suva a qualifié Uber d’employeur, le groupe refuse de reconnaître ses employé-e-s comme tels et de verser les cotisations dues aux assurances sociales. Uber ne paie pas non plus de TVA et refuse toute coopération avec les autorités chargées de l’application du droit.
Unia, le SEV et syndicom ont signalé ces abus à maintes reprises, en dernier lieu dans une lettre ouverte à Andreas Meyer, CEO des CFF.