CEVA Logistics doit verser l'augmentation de salaire promise

Les agent-e-s logistiques de CEVA Logistics à Neuendorf, dans le canton de Soleure, ont lutté pendant plusieurs mois pour de meilleurs salaires. A travers des courriers et une action de protestation, ils ont réclamé une revalorisation des salaires les plus faibles qui sont inférieurs à 3500 francs. En décembre, l’entreprise leur a promis une augmentation de deux pour cent mais les salarié-e-s n’ont encore rien vu venir jusqu’à présent. Unia exhorte CEVA à tenir ses promesses et à discuter d’autres améliorations avec le syndicat.

Entre septembre et décembre, les quelque 300 ouvrières et ouvriers, à 90% des femmes, qui traitent les retours de Zalando à CEVA Logistics à Neuendorf ont lutté pour une amélioration de leurs conditions de travail extrêmement précaires et de leurs faibles salaires. Après avoir été sourde aux courriers et aux actions de protestation, l’entreprise a fini par céder devant la menace du personnel d’entrer en grève d’avertissement.

Des améliorations promises

CEVA Logistics a promis une augmentation générale des salaires de 2%, l’introduction d’un treizième salaire et l’introduction progressive d'une cinquième semaine de vacances (un jour de vacances supplémentaires dans l’immédiat cette année). L’entreprise a également promis d’engager plus de personnel fixe parce que la moitié des effectifs était constituée de temporaires.

Les salarié-e-s demandent une mise en œuvre rapide

Le treizième salaire et le jour de vacances supplémentaire devrait effectivement être introduits cette année. Mais le personnel attend toujours, plus de deux mois après le début de l’année, l'augmentation de salaire promise pour début 2024.

Lutte des femmes pour de meilleurs salaires à la veille du 8 mars

Aujourd'hui, les travailleuses et travailleurs et le syndicat Unia exigent que CEVA Logistics tienne sa promesse et augmente tous les salaires de la somme promise, avec effet rétroactif au 1er janvier. Lors d'une assemblée, les salarié-e-s ont souligné l'importance de la lutte collective des femmes au travail, particulièrement dans le contexte de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars.

Il faut des négociations

Les salarié-e-s exigent également que la direction de l'entreprise s'assoie à une table avec le syndicat mandaté par le personnel pour enfin discuter d’autres améliorations des conditions de travail indispensables.