Suite à une initiative déposée par le canton de Zurich, le Parlement discute de faire passer les ouvertures des magasins sans autorisation le dimanche de quatre à douze par an. C’est une attaque frontale contre les conditions de travail dans la vente.
Douze dimanches par an, cela fait un par mois, ou tous pendant les trois mois avant Noël. Cela signifie une pression accrue sur le personnel de vente, mais aussi sur celui du nettoyage, de la logistique, de la sécurité et d’autres encore.
Ce qui est présenté comme une libéralisation est en réalité une attaque contre la loi sur le travail et contre la protection des salarié-e-s. C'est un cas classique de tactique du salami.
Le dimanche non travaillé n’est pas un luxe, c'est un pilier central du repos, de la santé et de la cohésion sociale. Des temps de repos obligatoires et pour la vie privée sont nécessaires, surtout dans la vente où les salaires sont bas et la charge de travail élevée. Si le travail du dimanche est étendu, le stress, le surmenage et la pression sur un personnel déjà peu nombreux risquent d’augmenter.
Unia, le plus grand syndicat du commerce de détail, lutte activement contre l’extension du travail dominical, d’une part en tant que membre de l’Alliance pour le dimanche, une large alliance regroupant des syndicats, des organisations religieuses et des spécialistes de la médecine du travail; d’autre part, avec la pétition «Pas touche au congé du dimanche» lancée aujourd’hui, qui s’adresse au Parlement. S’il poursuit cette attaque contre la loi sur le travail, nous la combattrons par tous les moyens.
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