Conférence Coop d’Unia: pour la compensation du renchérissement et de meilleurs salaires, maintenant!
Des actes plutôt que des mots: voilà ce que souhaitent les délégué-e-s Coop d'Unia.
Pour les délégué-e-s Coop d’Unia, la grève des femmes fut un pas important vers de meilleures conditions de travail. L’appel à «du respect, du temps, de l’argent» implique une stratégie à long terme pour améliorer les conditions de travail chez Coop pour tous les sexes.
L’aspect du salaire, notamment, concerne un grand nombre d’employé-e-s travaillant dans une branche dite féminine touchée par des discriminations structurelles. Ils et elles ressentent la hausse des prix chaque jour, que ce soit pour les courses, les loyers, les primes d’assurance maladie ou les frais de santé.
Il y a un besoin urgent de rattrapage salarial
Les membres d’Unia chez Coop s’engagent avec leur syndicat pour le renforcement du pouvoir d’achat des salarié-e-s. Leurs revendications sont claires et précises: Coop doit compenser les pertes de salaire et compenser intégralement la hausse des coûts de l’alimentation, de l’assurance maladie, du logement et de l’énergie. Il est clair aussi que les salaires réels doivent augmenter, compte tenu de la pression au rendement de plus en plus forte et de l’accroissement de la productivité.
C'est d’autant plus nécessaire qu’il existe un besoin de rattrapage salarial urgent chez Coop. L’entreprise est à la traîne par rapport à d’autres branches. Depuis 2022, le pouvoir d’achat des employé-e-s diminue en raison de l’inflation élevée: leurs salaires réels baissent. Il faut donc maintenant augmenter les salaires et compenser les pertes! En tant que deuxième plus grand distributeur de Suisse et employeur socialement responsable, Coop a un rôle d’exemple pour toute la branche.
Plus de respect: des actes plutôt que des paroles
Après la grande grève des femmes, les membres d’Unia chez Coop demandent des actes plutôt que des paroles. Cela signifie plus de respect pour leur travail pénible et des salaires équitables qui suffisent pour vivre, plus de respect de la part des client-e-s et de leurs supérieur-e-s hiérarchiques, et plus de respect pour leur santé ainsi que de meilleures possibilités pour planifier leur vie de famille et sociale. Il leur faut aussi des journées de travail moins longues.
Les membres d’Unia et leurs collègues continueront à s’engager avec force pour ces revendications.