140’000 signatures pour des multinationales responsables
Esclavage dans l’exploitation de la pêche de la crevette, travail d’enfant dans des plantations de cacao, violations de droits humains dans des mines d’or, ce ne sont là que les exemples les plus récents d’activités problématiques de multinationales suisses à l’étranger. Or, le Parlement et le Conseil fédéral ont jusqu’ici rejeté les règles contraignantes pour miser uniquement sur l’engagement volontaire des multinationales.
Pour un devoir de diligence
Il y a un an, 77 organisations, dont Unia, ont lancé l’initiative «pour des multinationales responsables – protégeons les droits humains et l’environnement» afin d’exercer une pression sur les politiques. L’initiative demande que les multinationales suisses assument un devoir de diligence en matière de droits humains et d’environnement dans l’ensemble de leurs relations d’affaires. Si une multinationale ne remplit pas cette obligation, elle devra répondre des dommages commis à l’étranger par les sociétés qu’elle contrôle. L’initiative sera déposée en octobre prochain.