Le 12 mai, c’est la Journée internationale des soins. Aujourd’hui, les soignant-e-s devraient en principe être reconnus pour leur travail et leur engagement. Mais au lieu de participer à des festivités, le personnel soignant est à nouveau contraint de descendre dans la rue.
Les soignant-e-s mettent en garde: « Si les politiques ne font pas leur travail et ne mettent pas en œuvre l’initiative sur les soins, nous ne pourrons plus soigner correctement. » Que ce soit dans les homes ou les hôpitaux, les victimes sont les personnes qui ont besoin de soins de qualité. Actuellement, en raison du manque de personnel, les soins corporels sont déjà réduits au minimum, des erreurs fatales sont même commises, les résident-e-s sont mis sous sédatifs et on ferme des lits dans les homes et les hôpitaux.
C’est pourquoi les soignant-e-s attirent l’attention sur la situation d’urgence dans les soins avec des cortèges funèbres et d’autres manifestations. Ils et elles demandent à nouveau la mise en œuvre de cinq mesures d’urgence. Les politiques à tous les niveaux sont appelés à mettre immédiatement à disposition les moyens financiers suffisants pour que le système de santé ne s’effondre pas.
La crise provoquée par la pénurie de personnel dans la santé frappe doublement les femmes: plus de 80% des soignant-e-s professionnels sont des femmes, qui essaient de donner le meilleur à leurs résident-e-s et patient-e-s malgré les conditions défavorables. La grande majorité des proches aidants sont aussi des femmes. Si le système de soins s’effondre, elles feront face à une charge de travail encore plus élevée. C’est pourquoi nous porterons aussi la grève des femmes dans les soins et nous demanderons du respect, du temps et de l’argent le 14 juin!