Unia demande à McDonald’s, partenaire privilégié de cette plate-forme de livraison de repas, d'intervenir pour que les revendications du personnel soient entendues. Les pratiques de Smood favorisent la précarité et la sous-enchère sociale et salariale: McDonald’s ne peut pas soutenir cela!
Depuis le 2 novembre, une grève des livreuses et livreurs de Smood s'est étendue à toute la Suisse romande. Les conditions de travail chez Smood sont intolérables. Les employé-e-s font beaucoup d'heures non payées, leurs frais ne sont souvent pas remboursés, le système de planification est purement et simplement inhumain et Smood leur impose des pénalités abusives.
Pourtant, les demandes du personnel sont simples: les livreuses et livreurs de Smood réclament une planification du travail prenant en compte leurs besoins, des salaires corrects et le paiement de chaque heure de travail effectuée, une indemnisation suffisante pour l'utilisation de leurs véhicules privés, la fin des pénalités abusives, et un accord négocié qui règle les problèmes actuels et améliore la situation dans l’avenir.
Les coursiers et coursières de Smood, en grève dans onze villes de Suisse romande, reçoivent un important soutien de la part de la population et des restaurateurs. La sympathie à leur égard est énorme: plus de 12 000 personnes ont signé la pétition de soutien en moins de trois semaines. Plus d’une centaine de restaurateurs ont pris leur plume pour demander à Smood de trouver une solution digne. Au tour de McDonald’s de leur emboîter le pas!