Leurs revendications sont les mêmes que celles de leurs collègues des autres villes. Ils veulent entre autres une planification plus respectueuse de leurs missions et le paiement de l’intégralité des heures effectuées.
À Nyon, les livreuses et livreurs de Smood sont engagés via Simple Pay, une société de travail temporaire. Celle-ci a été créée en 2018 afin de recruter du personnel pour Smood.
Entre autres griefs, les employé-e-s reprochent à Simple Pay et à Smood une planification irrespectueuse de leurs missions. En effet, le nouvel outil imposé par leur employeur les force à s’annoncer tous les matins à 4h pour espérer avoir du travail le jour même, alors que l’ancien système leur permettait de connaître leurs horaires à l’avance. À cela s’ajoutent d’importants soldes d’heures non payées par l’entreprise de livraison qui est un partenaire stratégique de Migros.
Unia et les grévistes de Smood ont lancé une pétition pour plus de respect. Ils invitent la population à montrer son soutien et sa solidarité en la signant. Smood doit maintenant écouter ses employé-e-s et s’asseoir à la table des négociations pour trouver une solution.