Pendant des années, Uber a systématiquement encouragé le transport illégal de personnes. Après l'interdiction d'exercer sans permis professionnel (B121) à Genève, UberPop disparaît à Zurich. Il n’y aura donc plus de courses Uber avec des chauffeuses et chauffeurs sans licence officielle dans la plus grande ville de Suisse.
Malgré cela, Uber veut continuer avec son modèle illégal à Lausanne et à Bâle. Les autorités doivent y mettre fin.
Uber doit assumer ses obligations d’employeur
Il est scandaleux qu’Uber continue d’ignorer ses obligations d’employeur. Le groupe américain bafoue systématiquement les décisions officielles, ne paie pas de cotisations sociales pour ses employé-e-s, ne s’acquitte pas de la TVA. Son modèle de travail encourage l’indépendance fictive.
Si Uber continue à mépriser ses devoirs d’employeur, les autorités doivent intervenir. Unia encourage les chauffeurs et chauffeuses d’Uber à s’organiser syndicalement pour faire valoir leurs droits.