Uber contrevient délibérément au droit fédéral et aux lois cantonales. Par son modèle d’affaires basé sur le dumping, la société sabote les conditions de travail dans la branche des taxis.
Les conductrices-eurs de taxis de Genève, Lausanne, Bâle et Zurich en ont assez de ces pratiques. C’est pourquoi ils ont protesté aujourd’hui dans quatre grandes villes suisses pour que des mesures concrètes soient prises à l’encontre d’Uber.
Uber fait fi des lois
La société Uber contraint ses conductrices-eurs à travailler pour un salaire de misère et n’est manifestement pas prête à respecter les dispositions minimales des lois. Ce service de transport à prix cassés viole notamment la loi sur le travail, l’ordonnance réglant l’admission à la circulation routière, les lois cantonales sur les taxis ainsi que les prescriptions fédérales sur les taximètres. Uber ne s’acquitte pas non plus de la TVA comme le voudrait son activité commerciale.
Les autorités doivent agir
Beaucoup d’autorités cantonales sont dépassées par le modèle d’affaires d’Uber et n’arrivent pas à faire respecter les lois en vigueur. Par conséquent, l’Union des taxis réclame l’interdiction immédiate d’Uber aussi longtemps que cette société bafouera les lois.
Il incombe aux autorités compétentes d’ouvrir des enquêtes pénales à son encontre et de considérer cette société en tant qu’employeur, avec les droits et les obligations qui en découlent.