Que ce soit à l’atelier, dans la construction, dans les soins, dans la vente ou au bureau: les personnes queer font partout partie du monde du travail. Cependant, leurs préoccupations restent souvent invisibles. Avec la première rencontre LGBTQI+ pour les membres et les salarié-e-s, Unia a fait un grand pas pour plus de visibilité et une voix syndicale plus forte.
LGBTQI+ est l’abréviation pour personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, queeres et intersexes. Le plus inclut d’autres identités. Selon un reportage de la SRF, près de 13% des personnes en Suisse s’identifient comme appartenant au groupe LGBTQI+.
Les personnes queer luttent pour les mêmes droits que les salarié-e-s cis-hétéros: des salaires corrects et des conditions de travail sûres. Mais elles subissent également des discriminations: commérages sur leur sexualité, questions inappropriées ou harcèlement moral font partie du quotidien de nombreuses personnes LGBTQI+, dont de nombreux apprenti-e-s. Cela est dommageable non seulement pour eux, mais aussi pour l’ensemble du climat de travail.
La lutte contre la discrimination et pour un travail de qualité a toujours été une tâche syndicale. Unia s’engage au niveau individuel avec des conseils juridiques, collectivement avec des conventions collectives de travail et, sur le plan politique, dans la rue pour les droits des personnes LGBTQI+. Le message de la première rencontre est clair: Unia est rouge, et aux couleurs de l'arc-en-ciel.