100 personnalités solidaires des livreuses et livreurs DPD
Avec son rapport «Le système DPD» Unia a montré de nombreux abus dans l’entreprise de logistique: des journées de travail interminables, des heures supplémentaires non rémunérées, un stress énorme. De nombreuses dispositions légales n’y sont pas respectées.
Malgré la demande de centaines de chauffeuses et chauffeurs d’entamer des négociations, l’entreprise refuse de se réunir autour d’une table avec les salarié-e-s et le syndicat.
Un appel avec une large base
Aujourd’hui, une centaine de personnalités de la politique, de l’économie, de la culture et du sport interviennent. Elles soutiennent le comité national des chauffeuses et chauffeurs et logisticien-ne-s DPD, et adressent une lettre ouverte au CEO de DPD Tilmann Schultze. Elles demandent que DPD respecte les lois et négocie des conditions de travail équitables avec le personnel et leur syndicat.
Pas de profit avec le dumping
«Nous sommes heureux d'utiliser les services de DPD pour nous faire livrer des colis à domicile. Mais nous voulons que les livreuses et livreurs soient payés correctement pour leur travail et qu'ils soient traités équitablement.» – tel est leur message clair. Respecter les lois, négocier avec le syndicat et mettre fin à la répression à l’égard des salarié-e-s sont «le minimum que le personnel chargé de la livraison des colis et de la logistique puisse attendre de votre part».
Le soutien public est important
Gregor, un livreur de colis du comité «Respect@DPD», souligne l’importance de ce soutien public: «Actuellement, si nous voulons garder nos emplois, nous ne pouvons pas nous faire connaître comme syndicalistes chez DPD. D’abord, ils ne paient pas des centaines de milliers d’heures supplémentaires pendant le coronavirus, et maintenant la direction de DPD ne veut même pas discuter avec nous? Nous sommes reconnaissants du soutien public et nous continuerons à nous battre pour nos droits.»
Des négociations, maintenant!
Le syndicat Unia se réjouit du large appui dont bénéficient la cause des livreuses et livreurs. Il exige que DPD engage sans tarder des discussions. De plus, le travail gratuit des chauffeuses et chauffeurs fourni par le passé doit être payé.