Le Conseil fédéral a signé la prolongation de la DFO. La CCT de la sécurité est ainsi reconduite sans interruption. Les entreprises de sécurité employant au moins dix salarié-e-s doivent donc continuer à respecter les normes minimales pour les salaires, la formation et le temps de travail après le 31 décembre.
À partir du 1er janvier 2024, les employé-e-s bénéficieront de salaires minimums plus élevés. Les catégories d’engagement A, B et C affichent des augmentations de 1,6%, 1,7% et 1,8% pour toutes les années de service, afin de compenser la hausse du coût de la vie et garantir la qualité des prestations.
La pression sur les prix due à la concurrence déloyale met en danger les entreprises qui offrent des conditions justes et qui respectent la CCT. Cela nuit au travail, mais aussi à la formation de base et continue.
C’est pourquoi les partenaires sociaux lancent un appel urgent aux pouvoirs publics pour qu’ils prennent en compte non seulement le prix, mais aussi la qualité et les conditions de travail lors de l’attribution des mandats. Cette approche permet d’éviter la sous-enchère au détriment des salarié-e-s.
Unia et ses membres attendent de la prochaine révision de la CCT qu’elle améliore de façon substantielle les conditions de travail et revalorise ainsi la branche. Afin de réduire massivement la concurrence déloyale et la sous-enchère ainsi que de renforcer et rendre transparente la qualité des prestations et de la formation, nous demandons qu’un concept de formation de base et continue soit développé. Il faut qu'il soit uniforme, obligatoire et standardisé. Il doit être pertinent pour les salaires et créer des normes uniformes dans la branche.