Les livreuses et livreurs intérimaires de Smood à Nyon entrent à leur tour en grève
Leurs revendications sont les mêmes que celles de leurs collègues des autres villes. Ils veulent entre autres une planification plus respectueuse de leurs missions et le paiement de l’intégralité des heures effectuées.
Système de travail intérimaire à Nyon
À Nyon, les livreuses et livreurs de Smood sont engagés via Simple Pay, une société de travail temporaire. Celle-ci a été créée en 2018 afin de recruter du personnel pour Smood.
Non aux conditions de travail du 19e siècle!
Entre autres griefs, les employé-e-s reprochent à Simple Pay et à Smood une planification irrespectueuse de leurs missions. En effet, le nouvel outil imposé par leur employeur les force à s’annoncer tous les matins à 4h pour espérer avoir du travail le jour même, alors que l’ancien système leur permettait de connaître leurs horaires à l’avance. À cela s’ajoutent d’importants soldes d’heures non payées par l’entreprise de livraison qui est un partenaire stratégique de Migros.
Leurs revendications:
- Le paiement de toutes les heures de travail et pas seulement du temps effectif pour les commandes.
- La mise en place d’un système de défraiement pour l’utilisation du véhicule privé.
- Un système de saisie et de planification du temps de travail juste et fiable.
- La fin des pénalités arbitraires.
Lancement d’une pétition
Unia et les grévistes de Smood ont lancé une pétition pour plus de respect. Ils invitent la population à montrer son soutien et sa solidarité en la signant. Smood doit maintenant écouter ses employé-e-s et s’asseoir à la table des négociations pour trouver une solution.