Pacte sur les migrations: assumons une responsabilité commune!
Il y a dix jours, le Conseil des Etats a décidé de conférer au Parlement la compétence de décision relative à la signature du Pacte sur les migrations.
Bien que la Suisse ait joué un rôle de premier plan dans l’élaboration de ce pacte, les milieux de la droite bourgeoise veulent empêcher sa signature et l’utilisent pour attiser les peurs face à la migration.
Non à l’exploitation et à la discrimination
Le Pacte repose sur la souveraineté des Etats et sur la responsabilité commune de la mise en œuvre des droits humains et de la lutte contre les discriminations. Les Etats s’engagent à protéger les populations migrantes contre l’exploitation et la discrimination, et à garantir l’accès aux services de base comme l’éducation ou les procédures respectueuses de l’Etat de droit.
De mêmes droits pour tous les salarié-e-s
Les objectifs du Pacte des Nations Unies sur les migrations correspondent à la revendication d’Unia que tous les salarié-e-s doivent avoir les mêmes droits, indépendamment de leur statut de séjour. Unia reconnaît la possibilité de réduire la migration irrégulière et souvent périlleuse au profit de l’émigration et de l’immigration régulières.
Les recommandations du Pacte ne constituent qu’un consensus global minimal. Pour le syndicat, il est évident qu’il faut étendre les droits exigibles des migrant-e-s.
Non à une propagande dangereuse
Des populistes de droite, en Suisse et à l’étranger, font de la propagande pour lutter contre la signature du Pacte. Ils/elles répandent des mensonges et attisent la peur des migrant-e-s. Unia se bat contre cela. En tant qu'organisation représentant le plus grand nombre de migrant-e-s en Suisse, le syndicat exige que la signature du Pacte soit approuvée, pour une politique migratoire globale non discriminatoire.