McDonald’s, reste à l'écart d’Uber Eats!
Le modèle commercial d’Uber Eats repose sur l’exploitation de coursiers et coursières en fausse indépendance, envoyés sur la route sans assurance-accidents ni couverture sociale, à des salaires de dumping.
Engager correctement les coursiers-ières
Il est inadmissible que McDonald’s, la plus grande chaîne de restauration rapide de Suisse, encourage de telles pratiques. McDonald’s doit au contraire engager lui-même ses coursiers et coursières, afin que les dispositions de la convention collective nationale de travail (CCNT) de l’hôtellerie-restauration soient respectées. La CCNT garantit aux employé-e-s des rapports de travail corrects, des salaires minimums, des horaires de travail définis et cinq semaines de vacances.
Les autorités doivent agir
Uber Eats doit aussi engager ses coursiers et coursières dans les règles et respecter les dispositions en vigueur dans la branche. La semaine passée, Unia a appelé le Conseil fédéral à prendre des mesures contre la violation de la législation sociale et du travail par Uber. Unia propose la création d’une task force nationale composée du Conseil fédéral, des partenaires sociaux et des assurances sociales. Elle aurait pour tâche de développer des mesures efficaces pour protéger les salarié-e-s des plateformes.