Prix de la honte décerné à Hairstylist Pierre
Elle a symboliquement remis à l’entreprise un paillasson avec l’inscription «Nous ne sommes pas des paillassons!».
Chaîne de coiffure avec un système de préapprentissage
28 salons de coiffure appartiennent à cette entreprise, ainsi que la « P2 Haircademy » à Winterthur. Cette «académie» ne forme pas d’apprentis, mais propose des stages d’un an comme condition à un apprentissage chez «Hairstylist Pierre».
Travail gratuit durant l’apprentissage
Pendant l’année de stage, les jeunes en formation travaillent gratuitement deux jours par semaine dans un salon de coiffure de l’entreprise. Ils doivent aussi payer eux-mêmes leurs outils de travail et leurs frais.
Mobilité professionnelle limitée
Les stagiaires n’ont aucune garantie d’obtenir une place d’apprentissage chez «Hairstylist Pierre». D’autre part, ils ne sont pas libres de leur choix : s’ils concluent un contrat d’apprentissage avec une autre entreprise, même s’ils ont une offre de «Hairstylist Pierre», ils doivent verser 1 500 francs à l’entreprise pour la «formation».
Une formation régulière est nécessaire
Le système des stages, du travail gratuit et des conditions d’entrée en apprentissage met fortement sous pression les apprenti-e-s. La jeunesse Unia demande à «Hairstylist Pierre» de repenser son modèle de stage.