Lors des négociations salariales de cette année, Unia et les autres partenaires sociaux ont demandé la compensation intégrale du renchérissement et des hausses des salaires réels pour les salarié-e-s. Mais Coop a refusé cette compensation pour les salaires bas et moyens. Conséquence: une perte massive du pouvoir d’achat pour les employé-e-s, sans parler de l’absence de hausses de salaires réelles.
Malgré un bénéfice d’un demi-milliard généré par le travail de ses employé-e-s, Coop ne garantit pas le maintien de leur pouvoir d’achat. C’est un affront, et c’est pourquoi les négociations salariales entre Unia, les autres partenaires sociaux et Coop ont échoué.
Le commerce de détail est une branche à bas salaires. Les employé-e-s doivent donc affronter une perte de salaire réel douloureuse. La forte inflation, la hausse des primes d’assurance maladie et les prix élevés de l’énergie rongent leurs réserves financières.
Il est essentiel pour les membres d’Unia que leur pouvoir d’achat soit au moins maintenu. Sans son personnel, Coop n’aurait pas pu réaliser ses énormes bénéfices. Les employé-e-s demandent une meilleure participation à la richesse créée grâce à eux.
Les membres d’Unia ont donc clairement rejeté l’offre de Coop d’augmenter à titre général les salaires allant jusqu’à 4500 francs de deux pour cent. Cela ne compense pas le renchérissement, et la limite des salaires concernés est trop basse.
Les bons d’achat que Coop veut distribuer n’augmenteront pas non plus durablement les salaires. Ils sont un cadeau, mais n’ont pas d’influence sur les bas salaires dans le commerce de détail.
Pour toutes ces raisons, les membres d’Unia estiment que le résultat des négociations est clairement insuffisant et ne récompense ni leur dur travail, ni leur flexibilité.
Engagez-vous avec Unia pour un changement chez Coop! Chez Unia, les membres ont le dernier mot.