Il ne fait aucun doute que les années de pression et de lutte exercée par Unia contre Uber et le dumping salarial qu’il pratique ont porté leurs fruits. Unia avait demandé la suspension d’Uber en 2017 suite à la première grève de ses chauffeuses et chauffeurs.
Genève donne le bon exemple
Jusqu'à présent, les cantons ont refusé de mettre Uber devant ses responsabilités. Avec pour conséquence qu’Uber a pu de facto utiliser le travail au noir pour soutirer des millions aux salarié-e-s. Genève donne aujourd'hui le bon exemple et soumet enfin Uber au droit du travail. Le syndicat Unia demande que les autres cantons lui emboîtent le pas et prennent les mesures nécessaires pour qu’Uber, en tant qu'employeur, soit tenu d'employer régulièrement ses chauffeurs et de verser des prestations sociales. Dans le cadre des lois cantonales et communales sur les taxis, Unia attend aussi que les politiques veillent à ce que les droits et les conditions de travail du personnel soient respectés.
Protection du personnel : Uber au pied du mur
Uber se retrouve aujourd’hui encore davantage obligé de protéger les salarié-e-s genevois qui ont été privés des années durant du paiement de leurs cotisations sociales et de l’indemnisation de leurs frais. Le syndicat Unia reste à disposition de tous les employé-e-s d’Uber pour les aider à se défendre et à faire valoir individuellement et collectivement leurs droits.