Indemnité en cas de réduction de l'horaire de travail: prévenir efficacement les licenciements

Le Conseil des États a approuvé à l’unanimité une motion de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS-E) visant à prolonger l'indemnisation en cas de réduction de l'horaire de travail (RHT) de 18 à 24 mois. Le syndicat Unia défendait cette revendication depuis l'année dernière et se réjouit de cette décision. Elle donne aux entreprises plus de temps pour amortir les fluctuations économiques sans procéder à des licenciements.

Dès le début, Unia s'est engagé, avec les partenaires contractuels de la convention collective de travail de l'industrie des machines, des équipements électriques et des métaux (CCT MEM), pour que la durée maximale de versement des indemnités en cas de réduction de l'horaire de travail soit prolongée à 24 mois. Cette décision est particulièrement importante pour les entreprises de l'industrie MEM qui sont confrontées à des difficultés en raison des droits de douane américains ou d'autres fluctuations du marché international. Le chômage partiel est un moyen éprouvé de préserver les emplois dans les situations de crise temporaire.

Une mesure efficace

Si le Conseil national donne également son accord la semaine prochaine et que la proposition est adoptée lors du vote final, la réglementation pourra rapidement entrer en vigueur et produire ses effets. Cela permettra de préserver les emplois et le savoir-faire, même en situation de crise. En conséquence, Unia attend des entreprises qui recourent à l'indemnité pour réduction de l'horaire de travail qu'elles renoncent à tout licenciement.