Vania Alleva, présidente du syndicat Unia, a ouvert ce matin à Bienne le cinquième congrès ordinaire du syndicat Unia, placé sous la devise «C’est le moment». En raison des restrictions liées au Covid, il se déroulera pour la première fois sous forme décentralisée sur 14 sites. Les quelque 350 délégué-e-s seront interconnectés par la voie virtuelle.
Dans son discours d’ouverture, Vania Alleva a souligné que le congrès 2021 était plus que jamais placé sous le signe des crises mondiales: la hausse du chômage, les conditions de travail précaires, l’urgence climatique et la crise sanitaire nous placent devant de grands défis, y-compris en Suisse. La pandémie de Covid-19 a encore accentué les inégalités sociales et l’insécurité. Elle a d’ailleurs montré brutalement à quel point les pratiques, les institutions et les organisations de solidarité sont vulnérables, mais aussi indispensables.
«Unia est aussi une organisation de solidarité. La solidarité vécue est sa nature», a souligné Vania Alleva. En apportant des conseils et un appui à ses membres, ainsi qu’à d’innombrables salarié-e-s, et en leur offrant un lieu d’orientation et de communauté pendant la crise du coronavirus, Unia leur a rendu celle-ci un peu plus supportable. Et au plan politique, notre syndicat contribue beaucoup à ce que les pouvoirs publics étendent et renforcent leurs réseaux de solidarité sociaux.
Sur le fond, la première journée du congrès sera consacrée à la stratégie de l’organisation pour les années à venir ainsi qu’à l’enclenchement d’un processus de réforme interne qui aboutira éventuellement à un congrès extraordinaire début 2023. Demain, pour la seconde journée du congrès, les délégué-e-s éliront les instances dirigeantes et voteront une série de résolutions sur des sujets d'actualité.