Il y a exactement huit ans, Novartis avait annoncé une vague massive de suppression d’emplois. Aujourd’hui comme hier, cette démarche est totalement incompréhensible: l’entreprise pharmaceutique se porte bien, comme le montrent les chiffres du groupe. Au même moment, Novartis étend ses sites de production aux Etats-Unis. L’usine de Stein va cesser de produire des comprimés et des gélules. En visant à augmenter davantage des profits déjà élevés, Novartis sacrifie ses employé-e-s de la production et de l’emballage sur l’autel de la cupidité des actionnaires. Dans cette logique où les bénéfices passent avant le maintien du secteur industriel suisse, la spirale des licenciements va continuer de tourner.
Le 28 octobre dernier, Novartis publiait encore les résultats positifs suivants:
Unia demande à Novartis de profiter de la procédure de consultation qui va être lancée pour prendre en compte les propositions des salarié-e-s et éviter ainsi la suppression de centaines d’emplois. Les alternatives doivent être sérieusement examinées, comme le prévoit la législation en matière de licenciements collectifs. Afin de garantir une procédure en bonne et due forme, la consultation doit être prolongée en raison de l'annonce tardive faite aux salarié-e-s et aux partenaires sociaux. La procédure ne doit pas être une simple formalité.
Unia condamne la suppression des postes et l’affaiblissement du secteur industriel suisse, et exige des investissements pour maintenir les emplois en Suisse.
Syndicat Unia 2025