Les grévistes de Samvaz SA se tournent vers l’office de conciliation

À Châtel-Saint-Denis, les salarié-e-s de la filière bois de l’entreprise Samvaz SA ont voté la fin de la grève après deux semaines d’une mobilisation intense. La suite de leur combat pour la dignité passera par l’office de conciliation du canton de Fribourg.

Mercredi 23 juillet, Unia avait annoncé saisir l’Office de conciliation en matière de conflits sociaux du canton de Fribourg (OCCT) si aucun accord n’était trouvé avec la direction avant vendredi midi. Fidèle à son attitude tout au long de la grève, la direction a soumis une réponse par le biais de son avocat, sans se déplacer sur le site. Le contenu de la réponse est indigne: aucune indemnité de départ, aucune rente-pont pour la préretraite, aucun soutien pour la recherche d’emploi. Les employé-e-s licenciés sont laissés à eux-mêmes.

L’État comme conciliateur

Il a été décidé à l’unanimité de rejeter la réponse de la direction. Dans la foulée, Unia a confirmé saisir l’organe de conciliation, marquant la fin de la grève. Les grévistes de Samvaz SA sont maintenant convaincus que l’entreprise de l’État est leur meilleure chance d’obtenir le respect, et de forcer la direction au dialogue et à la négociation. 

Un piquet de grève qui a duré deux semaines

Les 33 grévistes étaient mobilisés nuit et jour depuis le 11 juillet pour réclamer un plan social, suite à l’annonce de l’entreprise de fermer complétement sa filière bois. Durant toute la durée de la grève, Unia et les travailleurs et travailleuses ont appelé continuellement la direction à venir discuter et à ouvrir des négociations. Mais celle-ci a systématiquement refusée.