Johnson et Johnson: Unia exige une réunion d’urgence
Les témoignages recueillis lors des assemblées du personnel organisées par Unia montrent que la direction de Johnson et Johnson contourne les dispositions légales et intimide les employé-e-s. Unia demande au Conseil d’État neuchâtelois une réunion urgente qui mette autour de la table les autorités, le syndicat et la direction de Johnson & Johnson pour que les droits des salarié-e-s soient enfin respectés.
Une période de consultation alibi
Dès l’information des licenciements connue, Unia a immédiatement exigé une prolongation du délai de consultation prévu initialement au 11 février. La direction du groupe a décidé de prolonger la consultation d’une seule semaine, jusqu’au 18 février. Cette réponse est indigne d’un groupe de cette ampleur et marque un manque de respect flagrant vis-à-vis de ses collaboratrices et collaborateurs. Le groupe est tenu d’appliquer l’art. 335i du Code des obligations: un plan social doit être négocié. Mais Johnson & Johnson se moque manifestement du partenariat social, qui est pourtant le garant de la stabilité recherchée par ce genre d’entreprise!
Manque de considération pour le personnel temporaire
Unia constate également la détresse du personnel temporaire ou de maintenance. Ces personnes ne figurent pas dans les chiffres officiels du licenciement annoncés par Johnson & Johnson, et n’ont reçu que très peu d’information sur la suite des opérations. Pire, elles ont déjà pour partie été informées qu’elles n’auraient certainement pas accès aux indemnités de départ, alors que certaines sont là depuis de nombreuses années dans un statut précaire. Seul un plan social permettrait d’inclure ces personnes dans les dédommagements si les licenciements sont confirmés. Le groupe doit prendre ses responsabilités: faire disparaître ce personnel du radar est totalement indigne!