Un salaire moyen pour les employé-e-s de TMI
Les employé-e-s de TMI, ancienne start-up de Migros toujours active dans les magasins du géant orange, ont vu leurs conditions de travail déjà précaires se dégrader massivement depuis l’externalisation de leur activité. Soutenus par Unia, ils ont exigé le respect de leurs droits. Les démonstratrices et démonstrateurs saluent une première avancée: dorénavant, ils toucheront un salaire moyen chaque mois, comme Unia l’exigeait. Les employé-e-s n’auront plus à subir des baisses de salaires massives, en l’occurrence illégales.
Migros et TMI font la sourde oreille
Il aura fallu de nombreuses interventions des médias, d’Unia et le courage de certaines employées concernées pour obtenir ce résultat. Dans l’émission A Bon Entendeur de la RTS, Migros, actionnaire de TMI et porte-parole de son ancienne start-up, n’a donné que des réponses partielles aux nombreuses inquiétudes et questions des employé-e-s de TMI.
De nombreux problèmes encore en suspens
Unia attend maintenant des réponses concrètes de la part de TMI, notamment sur le temps de travail rémunéré lors de déplacements, les indemnités en cas de maladie, le règlement des frais, la consultation du personnel sur les nouvelles conditions de salaire et de travail, ainsi que sur la future solution de prévoyance professionnelle à partir de 2020.
Unia poursuivra donc son action pour que les droits des salarié-e-s de TMI soient respectés.