«Touche pas à mes dimanches»
Lancée par la gauche et les syndicats, cette initiative veut protéger le statu quo en matière d’ouverture des magasins. Si elle est acceptée, les commerces genevois ne pourraient pas employer leur personnel le dimanche avec l’argument de répondre à d’hypothétiques besoins des touristes. Le texte ne remet pas en question les actuelles dérogations pour la gare, l’aéroport ou encore les shops de stations-services. Ces exceptions suffisent à répondre aux besoins des voyageurs.
Contre-projet pour quatre dimanches par année
Il existe un contre-projet à cette initiative. Celui-ci prévoit d’ouvrir les magasins le 31 décembre de façon systématique, et trois autres dimanches par année, en échange d’une convention collective de travail étendue.
Protéger les 20 000 salarié-e-s
Unia considère que ces deux projets ne doivent pas être opposés. Les 20 000 personnes employées dans le secteur de la vente à Genève effectuent déjà des journées de travail très longues et lourdes. Leurs dimanches doivent être protégés, et leurs conditions salariales et de travail améliorées.