Extension des horaires d’ouverture des magasins rejetée à Saint-Gall

Un groupe d’environ 50 personnes portant des panneaux et une banderole devant le Palais fédéral à Berne. Sur la banderole, on peut y lire en trois langues «Pas touche au congé du dimanche!».
Pas touche au congé du dimanche! C'est le message des membres d’Unia dans la vente (photo: Unia)
Victoire du personnel de vente: à Saint-Gall, les votant-e-s ont rejeté une extension extrême des horaires d’ouverture des magasins. Le peuple repousse ainsi une nouvelle attaque contre la protection de la santé du personnel de vente.

Le Conseil d’État saint-gallois voulait autoriser l’ouverture des magasins du lundi au samedi de 5 à 22 heures. Actuellement, elle est autorisée jusqu’à 19 heures, mais de nombreux commerces ferment déjà à 18.30 heures. Il voulait aussi supprimer les limitations applicables aux samedis et avant les jours fériés importants.

Les ouvertures prolongées détériorent les conditions de travail

Cette extension extrême des horaires d’ouverture aurait encore aggravé les conditions dans la vente, alors que les journées y sont déjà trop longues, les plans de travail beaucoup trop flexibles, et les salaires très bas.

Selon les médecins du travail, de telles conditions de travail sont dangereuses pour la santé. La prolongation des heures d’ouverture des magasins aurait aussi nui aux employé-e-s d'autres branches, comme le nettoyage, la sécurité ou la logistique.

Un signal positif pour le personnel de vente

Cette votation à Saint-Gall a une grande importance pour le personnel de vente. Unia salue cette décision.

En même temps, les luttes contre les détériorations des conditions de travail des vendeuses et vendeurs continuent car, au niveau national, les attaques d’une politique de libéralisation insatiable se poursuivent.

Pas touche au congé du dimanche

Le Parlement veut introduire douze ouvertures dominicales sans autorisation au lieu de quatre actuellement. Pour le personnel de la vente, de la logistique et de la sécurité, cela signifierait encore plus de stress et moins de temps libre, et un danger supplémentaire pour la santé. Une pétition d’Unia demande au Parlement de rejeter la demande de douze ouvertures dominicales par an sans autorisation.

Nous demandons au Parlement de rejeter le principe de douze ouvertures dominicales sans autorisation. Pas touche au congé du dimanche!