Attaque contre la protection des salaires et les droits des salarié-e-s rejetée
L’initiative de résiliation était une attaque contre tous les salarié-e-s et leurs droits. Elle voulait remplacer la libre circulation des personnes par un système de contingents discriminatoire et ainsi affaiblir les droits de tous les salarié-e-s en Suisse. De plus, en s’attaquant aux mesures d’accompagnement, l’initiative voulait remettre en cause un pilier central de la protection suisse des salaires.
Renforçons les mesures d’accompagnement au lieu de les affaiblir : maintenant aussi dans l’accord-cadre avec l’UE !
Le résultat réjouissant de la votation renforce Unia dans sa position claire. Les mesures d’accompagnement et de ce fait la protection des salaires, doivent être renforcées et non affaiblies. Unia demande plus de contrôles des salaires, des sanctions plus sévères en cas de dumping ainsi que des registres professionnels et de branche qui indiquent si les salaires et les conditions de travail des entreprises étaient corrects lors des contrôles. Des salaires minimums cantonaux ainsi que davantage de CCT déclarées de force obligatoire sont nécessaires. La protection des salarié-e-s et des militant-e-s syndicaux qui luttent contre le dumping salarial doit aussi être renforcée.
La protection des salaires et des conditions de travail est également une priorité en vue des négociations sur un accord-cadre avec l’UE. Le texte existant de l’accord assouplirait les mesures d’accompagnement et mettrait à mal la protection suisse des salaires. Il n’est donc pas acceptable. Les mesures d’accompagnement ne sont pas négociables. Unia luttera résolument contre un accord-cadre qui affaiblirait les droits des salarié-e-s et la protection des salaires. Un tel accord échouera tout comme l’initiative infâme de l’UDC a échoué aujourd’hui.
Un salaire minimum de 23 francs dans le canton de Genève
Les salarié-e-s du canton de Genève fêtent aussi un succès aujourd’hui. L’initiative populaire syndicale pour une salaire minimum cantonal de 23 francs l’heure a été acceptée par la population genevoise. C’est un signal clair contre les bas salaires.