Devant le danger de la suppression de l’activité du site et le départ avec effet immédiat la semaine passée du directeur pour des raisons restées inexpliquées, le personnel craint le pire et a décidé d’un premier avertissement.
Confronté au manque de transparence du groupe, il a débrayé deux heures ce matin sur le lieu de travail. Quelque 130 salarié-e-s de l’entreprise ont participé au mouvement, soit la totalité du personnel présent sur le site.
Des revendications claires
Soutenu par Unia, le personnel exige de la direction qu’elle transmette à la délégation du personnel toute information disponible permettant de dissiper les rumeurs de fermeture du site genevois d’ABB et de présenter un plan de maintien et de développement détaillé de l’emploi.
La délégation du personnel déplore le manque de communication de la part de la direction du groupe et lui rappelle ses obligations d’information inscrites dans la convention collective du travail de l’industrie des machines.