Nous n’avons pas affaire ici à une initiative de «de mise en œuvre», mais bel et bien à une initiative de «privation des droits». Les personnes sans passeport suisse se verraient privées de leurs droits (humains) les plus élémentaires. Cette initiative fait voler en éclats le principe que tous les êtres sont égaux devant la loi.
Attaque sur les droits syndicaux
L’initiative constitue aussi une attaque sur le travail des syndicats. En cas de plainte, une distribution de tracts sur un parking pourrait être légalement assimilée à une «violation de domicile» ou la fermeture d’un chantier en raison de dumping salarial à un «acte de contrainte». Un risque d’expulsion pèserait alors directement sur les personnes qui n’ont pas la nationalité suisse et qui auraient participé à de telles actions. Ce n’est pas admissible.
Syndicat Unia 2025