Compensation du renchérissement: les salaires minimums dans l'hôtellerie-restauration augmenteront en 2024

Les salaires minimums dans l'hôtellerie-restauration seront à nouveau adaptés au renchérissement cette année.

Unia a négocié avec les autres parties contractantes de la Convention collective nationale de travail pour les hôtels, restaurants et cafés (CCNT) une compensation du renchérissement sur les salaires minimums. Les salaires augmenteront aussi en termes réels de 5 francs par mois à chaque échelle de salaire minimum.

Les montants en francs des salaires minimums à partir du 1er janvier 2024 seront fixés en septembre sur la base des prévisions de renchérissement annuel.

Catégorie

2023

2024

Cat. Ia (sans apprentissage)

3 582.–

Compensation du renchérissement plus 5.–

Cat. Ib (sans apprentissage mais ayant achevé avec succès une formation Progresso)

3 803.–

 

Compensation du renchérissement plus 5.–

Cat. II (disposant d’une attestation fédérale de formation professionnelle ou équivalent)

3 927.–

 

Compensation du renchérissement plus 5.–

Cat. IIIa (titulaires d’un certificat fédéral de capacité ou équivalent)

4 369.–

 

Compensation du renchérissement plus 5.–

Cat. IIIb (titulaires d’un certificat fédéral de capacité et ayant suivi une formation continue)

4 473.–

 

Compensation du renchérissement plus 5.–

Cat. IV (avec examen professionnel)

5 108.–

 

Compensation du renchérissement plus 5.–

Stagiaires

2 303.–

 

Compensation du renchérissement plus 5.–

Unia exige une augmentation des salaires effectifs dans les entreprises

Malheureusement, les salaires effectifs - c’est-à-dire les salaires supérieurs aux salaires minimums - dans l'hôtellerie-restauration n'ont pas évolué favorablement ces dernières années. Cela a pour conséquence que de nombreux employé-e-s partent vers d'autres branches où les salaires sont meilleurs et les horaires de travail moins pénibles.

Unia exige des entreprises de l'hôtellerie-restauration qu'elles versent cette année une compensation du renchérissement sur les salaires effectifs de même ampleur que celle versée sur les salaires minimums ces deux dernières années, c'est-à-dire d'au moins 6 pour cent.

La CCNT est censée rester en vigueur jusqu'à fin 2024

En même temps que les négociations salariales, les parties contractantes se sont mises d'accord pour demander au Conseil fédéral de prolonger la déclaration de force obligatoire de la CCNT jusqu'à fin 2024. La convention continuerait ainsi à s'appliquer de manière contraignante à tous les employé-e-s de la branche.