Les résultats de l’enquête concernant le harcèlement moral et sexuel sont effrayants: 42% des sondé-e-s affirment avoir déjà été victimes de harcèlement moral, et 27% ont vécu du harcèlement sexuel au travail. Particulièrement grave: à peine une personne sur quatre exposée au harcèlement sexuel ou moral a obtenu un soutien de son chef.
Autres problèmes:
Pour Unia, il est clair que des améliorations rapides sont nécessaires dans l’hôtellerie-restauration. Les propositions à cet effet sont sur la table : en février, le syndicat a remis à l’association patronale GastroSuisse un manifeste des employé-e-s avec plus de 10 000 signatures. Ils et elles y demandent notamment de meilleurs salaires, une planification du travail suffisamment tôt, le paiement de toutes les heures prévues, un droit à ne pas être joignable en dehors des heures de travail et des mesures efficaces contre le harcèlement sexuel et moral.
Unia appelle les salarié-e-s de l’hôtellerie-restauration à participer massivement à la grève des femmes le 14 juin pour à nouveau faire entendre leurs revendications.