«Nous sommes confrontés à des vents contraires», a constaté avec lucidité Vania Alleva, présidente d'Unia, dans son introduction au rapport d’activité, «mais nous pouvons nous défendre avec succès».
Elle a rappelé comment les attaques des employeurs contre la retraite à 60 ans dans la construction et contre les conventions collectives de travail (CCT) de l’industrie MEM et de l’hôtellerie-restauration ont été repoussées.
Sur le plan politique, Unia s’est aussi engagé en première ligne pour combattre les tentatives de déréglementation de la loi sur le travail, les attaques contre la protection des salaires et l’initiative de résiliation xénophobe de l’UDC.
Ce premier jour de congrès a surtout porté sur la stratégie de l’organisation, qui a été actualisée après de vifs débats.
Unia entend renforcer sa capacité de mobilisation et ses réseaux de militant-e-s actifs, et s’implanter de manière ciblée dans des entreprises-clés.
Le syndicat va mettre un accent sur les soins. Unia veut contribuer à organiser ce secteur important, qui compte près d’un demi-million de salarié-e-s, mais qui est très peu couvert par les syndicats.
La stratégie de l’organisation traite aussi:
Les délégué-e-s ont adopté une résolution relative à la pandémie de coronavirus. Ils demandent:
Enfin, les délégué-e-s ont donné le feu vert à un débat sur la réforme «Unia 2.0». 17 ans après la création d’Unia, le but est de préparer les structures du syndicat aux défis des prochaines décennies.
Vania Alleva a qualifié ce processus de chance: «Davantage de possibilités de participation et des structures allégées avec des compétences plus claires vont nous aider à maintenir l’équilibre entre une diversité vivante et une unité nécessaire».