En 2017, les commissions paritaires ont renforcé leur activité de contrôle. À raison: dans une entreprise sur quatre, on constate de la sous-enchère salariale. La proportion est à peu près la même entre les entreprises suisses et celles qui pratiquent le détachement de travailleurs/travailleuses. Dans les entreprises suisses, les taux d’infractions les plus élevés ont été relevés dans la branche de la sécurité, le secteur principal de la construction et le nettoyage.
Evolution préoccupante
Les autorisations de séjour de courte durée et le travail temporaire ont augmenté. Les salarié-e-s qui travaillent en Suisse pendant une courte période courent plus le risque d’être exploité-e-s et de recevoir un salaire trop bas. Trop peu de cantons font usage de la possibilité d’interrompre les travaux sur les chantiers en cas de soupçon de dumping salarial.
Nécessité de renforcer les protections
Une extension des mesures d’accompagnement s’impose. Il faut:
En tous les cas, le Conseil fédéral ne doit pas remettre en question le délai d’annonce des entreprises étrangères qui viennent travailler en Suisse.