Halte aux licenciements déguisés chez Generali!
L’annonce faite par l’assureur italien Generali de déplacer 100 emplois de Nyon à Adliswil lui permet de ne pas assumer les obligations en cas de licenciement collectif. Parmi elles, la nécessité d’organiser une consultation du personnel pour trouver des alternatives aux licenciements.
Délocalisation impossible à suivre
La soi-disant délocalisation revient pourtant bien à un licenciement pour les employé-e-s qui ne pourront pas suivre le mouvement, comme ceux qui ont des familles avec des conjoint-e-s employé-e-s en Suisse romande, par exemple.
Contrairement à ce qu’elle prétend, la société Generali n’a pas de places de travail à offrir à chacun-e de ses 100 employé-e-s romands à Zurich.
Generali joue l’intimidation
Plus de 200 salarié-e-s réunis jeudi dernier en assemblée générale du personnel ont mandaté Unia pour les représenter. Or Generali joue l’intimidation et convoque la délégation du personnel sans inviter Unia ni répondre aux demandes du personnel.
Unia souhaite mettre en place des groupes de travail décidés par le personnel sur 18 jours ouvrables et durant le temps de travail. Ceci permettra d’examiner le projet de restructuration, faire des propositions pour diminuer le nombre de licenciements et en limiter les conséquences.
Information à Zurich
La délégation du personnel et Unia convoquent une nouvelle assemblée générale pour vendredi afin de prendre toutes les mesures utiles pour que Generali respecte les demandes de son personnel et les lois en vigueur.
Unia met également en place une permanence quotidienne dans ses locaux de Nyon pour répondre aux questions des salarié-e-s. Le syndicat lancera une information du personnel de Generali à Adliswil (ZH) dans la semaine.