Les employé-e-s de la restauration n'ont pas à faire la «police du Covid»
Lors de sa séance du 13 septembre, la conférence de branche Unia de l'hôtellerie-restauration a adopté la résolution suivante sur l’utilisation du certificat Covid. Pour Unia, ce n’est pas la panacée, mais c’est toutefois mieux qu’une nouvelle fermeture des entreprises.
- Unia recommande à toutes les personnes en mesure de le faire de se faire vacciner contre le Covid-19. La vaccination est un élément de la lutte contre la pandémie. La vaccination reste néanmoins une décision personnelle. Les employeurs ne peuvent pas imposer de sanctions à leurs employé-e-s parce qu'ils ne sont pas vaccinés.
- Si le certificat Covid est introduit sur le lieu de travail par l’employeur, il ne peut remplacer les concepts de protection existants. Il ne faut pas oublier que les vacciné-e-s peuvent également être porteurs du virus et le transmettre.
- Pour Unia, seul le «certificat light» – qui ne donne pas d’information si une personne a été vaccinée, guérie ou testée – doit être utilisé sur le lieu de travail pour des raisons de protection des données.
- Les employé-e-s de l’hôtellerie-restauration collaborent à la vérification des certificats Covid de la clientèle. Toutefois, ce n'est pas à eux de «faire la police». Les éventuels écarts de conduite des client-e-s (par exemple, s’asseoir dans un restaurant sans certificat valable) ne doivent pas être imputés aux employé-e-s. Ils doivent être gérés par la direction de chaque établissement.
- Si les entreprises font face à des baisses de fréquentation en raison du certificat Covid, la Confédération et les cantons doivent garantir la prolongation de toutes les mesures d’aides aux entreprises (chômage partiel selon procédure simplifiée, aides pour cas de rigueur, etc).