En 2018, l’augmentation du coût de la vie a été de 1,2%. Sur cette base, Unia a obtenu une augmentation de salaire obligatoire de 65 francs par mois à partir du 1er janvier 2019.
Le groupe Richemont n’a versé cette augmentation qu’à partir du 1er avril. Les salarié-e-s concernés perdent donc les trois mois d’allocations du début de l’année.
Négociations infructueuses
Pour empêcher cette perte de 195 francs (3 x 65 francs), Unia a réclamé le paiement complet de l’allocation. Après deux séances de négociations infructueuses entre le syndicat et le groupe Richemont, celui-ci a annoncé sa décision unilatérale de verser 150 francs en décembre, avec ou sans l’accord d’Unia. A la suite de cette annonce, Unia a consulté sa base pour savoir si les employé-e-s voulaient en rester là ou continuer à réclamer le paiement complet.
Indemnité en peau de chagrin
Le 10 décembre, la direction de Richemont décide unilatéralement de ne verser finalement que 65 francs! Unia s’insurge contre cette décision:
Information au personnel
Unia dénonce ce durcissement d’un grand acteur comme Richemont, non seulement vis-à-vis du syndicat, mais aussi du partenariat social historique et fructueux qui prévaut dans l’horlogerie.
Une information sera donnée à ce sujet au personnel aujourd’hui et demain dans les principales entreprises du groupe. Avec les salarié-e-s de Richemont, Unia exige le paiement complet du renchérissement en 2019 à tout le personnel.