Les employé-e-s du commerce de détail veulent de meilleurs salaires
Les délégué-e-s ont demandé aujourd’hui des augmentations de salaires réelles. Les salaires dans la vente restent très bas et ne suivent pas l’augmentation constante de la productivité. La numérisation exige toujours plus de compétences qui ne sont pas revalorisées sur le plan salarial: après les employé-e-s de Coop, ce fut aujourd’hui au tour de ceux des échoppes de station-service d’exiger 2,5 % d’augmentation, dont la moitié au moins à titre général.
Numérisation sans restructuration
Une bonne partie de la journée a été consacrée à la numérisation galopante dans la branche et au stress qu’elle induit pour les employé-e-s. Les salarié-e-s constatent de grosses lacunes au niveau de la formation, de leur participation ou de l’organisation du travail. Les délégué-e-s d’Unia estiment que la numérisation devrait pourtant leur être bénéfique, en leur assurant des perspectives et une revalorisation du métier.
Retour sur la débâcle d’OVS
La Conférence est aussi revenue sur la débâcle d’OVS. Des anciens employé-e-s de la marque italienne ont apporté leur témoignage. Ils ont incité leurs collègues à «identifier les signaux d’alarme et à s’organiser avant qu’il ne soit trop tard».