Une répartition des richesses de plus en plus inégalitaire
Les inégalités de répartition des revenus et de la fortune se sont creusées depuis les années 1990. Non seulement les très gros salaires ont pris l’ascenseur, mais les baisses d’impôts ont surtout profité aux hauts revenus. Les écarts de salaires n’ont dès lors cessé de s’accroître en Suisse.
Retombées positives des campagnes sur les salaires minimums
Fait réjouissant, les petits revenus ne sont pas restés à la traîne. Les campagnes syndicales sur les salaires minimums ont abouti ces quinze dernières années à de grandes avancées dans les secteurs où les salaires sont bas.
Fardeau des primes d’assurance-maladie
La situation financière est pourtant loin d’être rose pour beaucoup de personnes. Le coût réel des primes des caisses-maladie a largement doublé en 20 ans, depuis l’introduction de la LAMal. Une famille avec deux enfants verse aujourd’hui, chaque mois, 420 francs de plus qu’il y a quinze ans pour ses primes. Les bas et moyens revenus subissent donc de plein fouet le renchérissement de l’assurance-maladie.
Rééquilibrage grâce à l’AVS
Autre résultat important de l’étude, l’AVS réduit les inégalités. Elle prévient les grands écarts de revenus entre retraité-e-s. Et grâce à son financement solidaire, la grande majorité des personnes actives doivent épargner moins à titre privé pour leurs vieux jours, dégageant ainsi davantage d’argent pour vivre.