Plus de 100 personnes soutenues par Unia ont demandé la réintégration du délégué syndical Mickaël Béday, licencié il y a deux semaines. Le président de l’USS Pierre-Yves Maillard est venu apporter son soutien à cette action.
Motifs injustifiés
Ce délégué syndical Unia a été licencié le 24 juin. Pour le syndicat et pour les personnes rassemblées ce matin, les erreurs qui lui sont reprochées ne justifient en aucun cas un licenciement. Les motifs invoqués font suite à une série de critiques sur son activité syndicale. Clairement, l’entreprise cherchait des raisons pour pouvoir se séparer de ce délégué.
Attaques contre les libertés syndicales
La direction de l’entreprise n’a pas apprécié les récentes démarches menées à l’interne par Mickaël Béday, notamment pour faire appliquer la convention collective de l’horlogerie.
Les griefs réels ne concernent donc pas l’employé lui-même, mais bien le délégué syndical et son engagement pour la défense de ses collègues. Ce cas illustre la faiblesse de la protection des représentant-e-s des salarié-e-s contre les mesures de représailles patronales.
Pour la réintégration et une meilleure protection
Pour Unia, ce licenciement est abusif. Avec les employé-e-s solidaires, le syndicat exige la réintégration de Mickaël Béday à son poste de travail et dans sa charge de délégué syndical. Une pétition en ce sens a déjà récolté plus de 1000 signatures.
De manière globale, la protection des délégués syndicaux doit impérativement être améliorée en Suisse, comme l'a réaffirmé récemment l'Organisation internationale du travail.