La politique, dominée par les partis bourgeois, a trop longtemps ignoré le problème des primes maladie et la souffrance de larges pans de la population. La proportion significative de oui à l’initiative d’allègement des primes montre à quel point le problème est urgent: beaucoup de gens ne savent plus comment les payer alors qu'elles ne cessent d’augmenter.
Le système de primes par tête n’est pas solidaire et n’est plus viable, car ce sont les personnes à bas ou moyens revenus qui paient le plus lourd tribut. Il faut de nouvelles solutions pour une répartition équitable des coûts. Compte tenu du nouveau choc de primes attendu cet automne pour l’année prochaine, la situation va encore s’aggraver.
Il faut augmenter les salaires de toute urgence. Ces dernières années, des centaines de milliers de salarié-e-s ont subi des pertes de salaire réel parfois massives. Les salaires n’ont pas suivi le renchérissement. Les primes maladie - qui ne sont pas prises en compte dans le taux d’inflation officiel - pèsent encore plus sur le budget des ménages.
Des augmentations générales de salaires s’imposent sur un large front. C’est le seul moyen d’éviter que toujours plus de personnes tombent dans la pauvreté. Le syndicat Unia mettra l’accent sur cette revendication avec une grande manifestation à Berne le 21 septembre.