Améliorations pour le personnel des boulangeries et des confiseries

(Source: Boulangers-Confiseurs suisses)
Une nouvelle convention collective de travail (CCT) de force obligatoire règle les conditions de travail dans toute la Suisse. Contrairement à la CCT genevoise, elle ne s’applique qu’aux qualifié-e-s. Grâce à une intervention d’Unia, une amélioration a été obtenue à Genève. Afin de lutter efficacement contre le dumping salarial, la branche doit faire l’objet de contrôles améliorés et généralisés.

Unia regrette qu’à l’exception du canton de Genève, la nouvelle CCT ne prévoit pas de salaire minimum pour la main-d’œuvre non qualifiée, ce qui fait redouter du dumping salarial. Unia propose donc qu’au niveau cantonal et national, les commissions tripartites inscrivent les boulangeries, pâtisseries et confiseries parmi les branches prioritaires et qu’elles observent et contrôlent en particulier les salaires de la main-d’œuvre non qualifiée pour prévenir tout dumping salarial.

Accord complémentaire à Genève

Genève est un cas à part, car il y existe une CCT cantonale du commerce de détail valable pour le personnel qualifié comme pour la main-d’œuvre non qualifiée. Cet avenant fait que dans ce canton frontalier, le personnel de vente non qualifié des boulangeries bénéficie lui aussi des salaires garantis par la CCT genevoise du commerce de détail. Et grâce à l’opposition déposée par Unia, le personnel de vente ayant suivi une formation de deux ans perçoit à Genève un salaire supérieur de 200 francs à ce que prévoit la CCT nationale de la boulangerie.

2015

CCT genevoise du commerce de détail

CCT suisse de la boulangerie

NOUVEAU: accord complémentaire pour le personnel de vente des boulangeries genevoises

Sans qualifications

3563.10 francs

(pas de salaire minimum)

3563.10 francs

Formation de 2 ans

3600 francs

3400 francs

3600 francs

Formation de 3 ans

3710.75 francs

3800 francs

3803.10 francs

(salaire mensuel, x13)

Suite à ces améliorations, Unia renonce à de nouvelles plaintes. Le syndicat tient toutefois à rappeler que l’exécution restera insatisfaisante à Genève dans le cas où les contrôles des salaires seraient assurés par la commission paritaire nationale des boulangers plutôt que par les organes localement compétents.

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